Si vous êtes amateurs de grottes, en Roumanie, à Chișcău, dans le département de Bihor, se trouve une grotte qui depuis 1975, lors de sa découverte accidentelle, impressionne les touristes venus des quatre coins du monde.
La légende de la Caverne des Ours
Selon la légende, il y a environ 20 000 ans, plus d’une centaine d’ours, avaient trouvé refuge, puis étaient restés bloqués dans cette grotte en raison d’éboulements. Et si cette grotte s’appelle « La Caverne des Ours », c’est parce qu’elle doit son nom au squelette d’un ours qui, pour assouvir sa faim, avait « dévoré un à un tous ses congénères ».



Structure
La Caverne des Ours est composée de galeries sur deux niveaux.
- Destinée aux touristes, la première galerie, a une longueur de 488 m, et présente de « superbes concrétions (réunion de différents corps chimiques et physiques qui se solidifient ensemble) blanches, des stalagmites et des stalactites qui croissent d’un demi-centimètre tous les dix ans. »
- Longue de 521 m, la deuxième galerie est entièrement réservée à la science.
Bernard Petit, un ami virtuel et lecteur fidèle de notre site web, est allé en Roumanie visiter la Caverne des Ours en 2015. J’en profite donc ici pour lui adresser nos remerciements pour les magnifiques photos mises à disposition pour notre site.





Si vous faites un voyage à la Caverne des Ours en Roumanie, Bernard, vous conseille de « surtout ne pas oublier un pull pour compenser le froid qu’on peut ressentir à l’intérieur. »
Pour ceux qui souhaitent contacter directement notre ami Bernard Petit, voici sa page Facebook :Bernard.
Sources :
Mariana ANTONEAG
Aux Mille yeux
*
Je suis Constantin, l’ours brun,
Des verts plateaux transylvaniens.
Ne me dérangez pas, je dors !
Si vous me réveillez, je mords !…
Mais ne croyez pas ces légendes
Des bonimenteurs qui prétendent
Que j’aurais dévoré mes frères,
Plus de cent de mes congénères !
On me prend pour un prédateur,
Nuisible, méchant, destructeur…
Peut-être qu’à Pietroasa
De moi serait né Dracula ?…
Pourtant, je n’ai brute d’épaisse…
Que ma fourrure que dépècent
Ces mêmes chasseurs qui me vendent
En tapis et quartiers de viande !
Qui donc est l’ogre des Carpates,
L’homme ou la bête à quatre pattes ?
Les enfants eux ! m’aiment, s’entichent
D’un pauvre animal, fétiche,
Et s’endorment dans mes paluches
Aux caresses de ma peluche !
Je ne suis pas l’ogre bougon
Que l’on dit aux informations !
Je ne me nourris, d’aventure…
Que de poisson, miel ou baies mûres !
Et n’ai que les os sans la peau
A souper souvent d’un peu d’eau…
Pour m’économiser, je dors !
Et si vous m’attaquez, je mords !…
Fi de balivernes, j’hiberne !
Tous les hivers dans ma caverne,
Une grotte un peu confortable…
Si vous sortez le nez des fables,
Voyez dans les hauteurs célestes
La vérité seule qui reste…
Aux mains de Dieu dont le savoir,
M’a libéré du purgatoire…
Pour me dédier au firmament
Cette place près de ma maman…
Même affamé, de mauvais poil…
En gloire au milieu des étoiles.
*
Pat (douce) le rimenaute