Émeline et Laurent, un couple français, ont décidé cette année, malgré la pandémie, de découvrir la Roumanie, et ont fait appel à nos services. C’était leur premier séjour en Roumanie. Après une première journée « découverte », passée dans les rues de la ville de Sibiu, notre journée s’est poursuivie avec un voyage de 167 kilomètres, jusqu’à Cârnic, (environ 2h et demie de voiture), pour une évasion 100% nature dans le Parc national de Retezat. Pour en savoir plus sur cette première journée passée ensemble, cliquez ici!
Située à 1020 mètres d’altitude, Cârnic est l’une des portes d’entrée dans le Parc national de Retezat. L’heure était déjà assez avancée à notre arrivée. Le premier jour, en fin de journée, nous avons donc opté pour une courte visite de la Cascade Lolaia qui se trouve à 1050 mètres d’altitude, et nous nous sommes mis d’accord pour continuer notre aventure en montagne le jour suivant. Ci-après une photo d’Emeline en train de prendre des photos de la cascade Lolaia.

15 kilomètres à pied dans les monts de Retezat
Le trajet Cârnic – Lac de Galeș – Cârnic, la randonnée d’une journée qu’Emeline et Laurent ont choisi pour leur premier séjour en Roumanie, n’est pas un trajet difficile, mais le parcours est plutôt long et demande un certain effort physique. Raison pour laquelle j’en profite ici pour féliciter Emeline et Laurent de leur exploit, car ils sont plutôt des randonneurs débutants.
Le randonneur qui visite pour la première fois une région montagneuse de Roumanie, ne sait pas ce qui lui réserve la montagne, ni la prochaine rencontre. Pendant les premières minutes de notre progression vers le lac de Galeș, l’ours devint le sujet principal de nos discussions. Il faut dire aussi que beaucoup d’articles, disponibles actuellement sur la toile, font naître l’inquiétude dans les cœurs des voyageurs. Heureusement nous n’avons pas fait ce genre de rencontre.
découverte d’étages bio-végétaux du Parc national de Retezat
La variété d’écosystèmes du parc, semblait plutôt une source d’émerveillement pour nos randonneurs débutants. Et pour en juger, il n’y a qu’à voir de vos propres yeux combien cette région est belle !









Les étages bio-végétaux que nous traversons s’empilent durant notre progression à la manière des marches d’un escalier. Aux étages les plus bas, dans les vallées du parc, c’est le règne des torrents, des aulnes et des hêtres. Plus haut, la forêt laisse place aux pins. Et lorsque les premiers arbres épineux font leur apparition, c’est le signe que nous avons pas mal gagné en altitude.
C’est aussi le signe que nous serons bientôt arrivés au seul lac non glaciaire du parc : « Tăul dintre Brazi ». Cette couche d’eau stagnante de taille modeste, peu profonde et entourée d’arbres épineux, représente une étape importante pour notre voyage. Cela veut dire que nous avons franchi le seuil de 1700 mètres d’altitude, (Tăul dintre Brazi se trouve à 1710 mètres d’altitude). Ci-après un petit aperçu de « Tăul dintre Brazi ».



Durant notre ascension nous nous accordons de courtes haltes, prenons des photos, buvons de l’eau et mangeons un peu de chocolat.
Plus haut, jusqu’à 2000 mètres d’altitude, on ne trouve que des agglomérations de Genévrier alpin et des prairies d’altitude. Au fur et à mesure que l’on avance sur le haut plateau d’altitude, le lac Galeș, commence lui aussi à se montrer timidement. Une pancarte annonce à nos randonneurs l’altitude à laquelle se trouve le lac. Nous sommes à 1990 mètres d’altitude!

Ensuite, la vie végétale commence à disparaître. Le lac se trouve aux pieds du monde rocheux. C’est l’univers des roches cristallines et du granit.
La découverte du lac Galeș
De hauts sommets dressent leurs pics jusqu’à toucher le ciel. La surface du lac est un peu ridée à cause du vent, mais sa couleur émeraude repose vraiment l’esprit. Nous avons transporté dans nos sacs le repas de midi. C’est ici que nous allons pique-niquer, mais pas avant de prendre encore quelques photos 🙂 !
Vu d’en haut, le lac ressemble plutôt à un œil d’une force divine coincé entre les épaules de géants. Il n’y a pas d’autres randonneurs dans les parages. Ici, l’internet ne passe pas. C’est la déconnexion totale et cela fait vraiment du bien. Après une pause déjeuner bien méritée, nous reprenons le chemin du retour. Nous aurions bien aimé retarder un peu notre descente, mais le vent nous pousse à rebrousser chemin.
Voici une dernière photo d’Emeline et de Laurent sur le chemin du retour.

Mes conclusions
Voilà mon petit résumé de notre petite évasion en montagne. Il reste beaucoup de belles randonnées à faire dans le Parc national de Retezat. J’espère que l’année prochaine, au retour des beaux jours, les mesures sanitaires et les restrictions, ne nous empêcheront pas de poursuivre dans cette direction.
Nous avons passé un très beau weekend en compagnie d’Emeline et de Laurent! Ce sont des gens comme nous, qui aiment la montagne, qui adorent la forêt, qui s’intéressent aux autres, qui prennent leur temps pour découvrir d’autres cultures.
Pour ce magnifique souvenir, merci Emeline, merci Laurent!
Ci-après, mes dernières images de nos pérégrinations dans les monts de Retezat, en Roumanie. Sur la première image, de gauche à droite : Ioan Vartaci ( notre guide anglophone ), moi-même, Émeline et Laurent.







